Les urnes ont rendus leur verdict lors d’une élection législative décisive au Maroc

souheil ghannouchi

Le Parti de la Justice et du Développement (PJD) a gagné et sa popularité a augmenté. Il est assuré donc, comme en 2011, d’avoir un Chef du Gouvernement issu de ses rangs.      

Et par la même occasion le nombre de ses sièges passe de 107 à 125, les deux chiffres record dans l’histoire politique marocaine. Cette réalisation est sans précédent du Maroc et du PJD sonne comme une exception prometteuse, dans le monde arabe, qui mérite de l’attention de tous les Arabes frustrés par l’impasse et les révolutions qui ont avorté par les élitistes impuissants et opportunistes. L’ampleur de la victoire et d’autant plus important que le PJD a présidé un gouvernement de coalition pendant cinq ans avec des pouvoirs limités face à une opposition obstructive et omniprésente dans les articulations de l’Etat, et face à des médias hostiles et lésés avec beaucoup de préjugés, en plus des réforme douloureuses que le parti mené, des réformes que les partis traditionnelles ont longtemps mis de côté à cause de leur impopularité (les réformes) . Malgré tout cela, la popularité du parti ne cesse de croître grâce à sa méthodologie qui associe le peuple au projet.

Le Maroc a réussi des élections justes et transparentes en dépit de quelques imperfections. La lutte a été féroce entre deux courants, contraste, le courant d’apostasie, qui n’a ménagé aucun effort ou moyens pour retourner au Maroc à la pré-2011 et plus particulièrement à l’ère de la démocratie d’élite creuse, déformée et douteuse, et le courant de la réforme s’accrochant à son projet présenté clairement et demandant au peuple le mandat de continuer la mise en œuvre des réformes commencé. Le peuple a récompensé le courant de la réforme en lui offrant le mandat et la confiance qui ne cesse de s’amplifier surtout après les vagues du printemps arabe.

 L’histoire et le peuple vont se souvenir la position de ce parti et sa détermination à rejeter le courant l’apostasie, et ainsi maintient la lueur du projet de réforme et le protéger dans son intégrité et de toute confinement ou soupçons. Ce qui a donner, à la vie politique Marocaine une dynamique sans précédente dans les pays arabes. La course pour le parlement est devenue ainsi une compétition de programmes  et politique de réalisation loin du bavardage et du charlatanisme.

Ironie du sort, le Maroc, qui avait le moins bien placé pour changer se trouve le plus grand bénéficiaire, et peut-être le seul bénéficiaire des vagues du printemps arabe, sans frais, en raison de la sagesse de ce courant réformiste et à son attachement à ses principes et méthodologie.

 Le Maroc, sa patrie, et ses dirigeants ont gagné. Félicitations à eux pour cette réalisation et pour cette classe dirigeante nationaliste, sincère et résolue que les autres arabes n’ont plus. Nous vivons une période ou si une classe politique existe elle est sans les trois qualités citées,  mais dans la majorité des cas elle est inexistante.

Le Maroc n’est devenu une nation avec une démocratie développée complétement transparente même si elle s’améliore progressivement d’élection en élection.

Les résultats des récentes élections ont permis au Maroc de progression sur deux voies : la voie de la réforme économique et du progrès et sur la voie de v justice, la transparence et la consolidation de la voie démocratique. Peut-être que ce dernier pas a réussi à humaniser le  Maroc largement contre l’apostasie et de rechute.

N’a pas non plus mis fin à la corruption et au trafic d’influence (Attahakoum), mais ces pratiques resteront en déclin après le levé l’immunité qui les protégeait et face à une résistance farouche d’une communauté nationale forte et profondément enracinée.

Ce ne fut pas le résultat d’une révolution qui fait chuter un système et a ouvert la voie du changement et de la réforme, non pas le résultat d’une grande constitution, la Constitution marocaine n’a pas beaucoup changé. Le problème des pays arabes  n’a jamais été d’ordre constitutionnel  ou de loi, en effet un certain nombre de pays arabe immergés dans la corruption, de la tyrannie et de l’arriération ont des constitutions raisonnables, en particulier depuis les élections multipartites périodiques depuis les années 80- et un parlement pluraliste. Le problème a toujours été, que la pratique et la réalité n’a rien à voir avec la  Constitution. Aussi bien que la loi a toujours des bugs dans l’application, où les droits sont perdus en raison de la corruption, le népotisme et la bureaucratie.

Ce qui a été réalisé au Maroc et complétement différent, c’est le fruit d’une real politique  et d’une opinion publique aguerrie qui a devancé aussi les termes de sa constitution que  toutes les constitutions arabes et qui a fait que l’expérience  démocratique s’enracine dans le paysage marocain et résiste à tous les coups et les assauts pour la renverser.
Cette méthode, qui repose lourdement sur le peuple et la rue est, la plus sûr dans la vaccination démocratique, que tous les mots écrits dans une Constitution, il n’est pas étonnant que Les anglais sont les plus anciennes démocraties sans avoir une constitution écrite, pas étonnant que la détérioration de la situation de la pratique politique en Tunisie, en dépit d’une Constitution très avancée.

Le Parti Justice et Développement a adopté les plus récentes et les stratégies les plus efficaces qui reposent sur, le changement des règles des jeux, au lieu de vaincre tout simplement les adversaires. Le PJD a changé radicalement toute la pratique politique. Il a Balayé d’abord devant sa porte en démocratisant le choix de ses candidats, puis dans sa gestion propre et honnête de l’état et en menant une campagne électorale basée sur « Dire ce qu’on fait et faire ce qu’on dit ».
Le PJD est presque le seule parti arabe qui est géré démocratiquement et d’une maniére transparente et engagée avec une alternance dans sa direction, Loin de tous soupesant de   financement étrangère et n’obéissant à aucun agenda autre que les intérêts du Maroc et des Marocains.  
Dans la campagne électorale, le parti a résisté et s’est levé en face d’un courant qui a vidé globalement les élections d’honnêteté et de tout contenu et les a transformé en un processus creux dans lequel les partis sont en concurrence dans une propagande vide avec de fausses promesses politique et de l’argent et toutes méthodes ou les moyens pour remporter les votes.

Le PJD ,lui, a choisi l’honnêteté, la clarté et a montré ce qu’il a l’intention de faire réellement, Politiques et réformes social ou même celles qui apparaissent douloureuses, le seule baromètre sont les intérêts de la nation et l’intérêt du peuple Marocain même si c’est dans le long terme, donnant ainsi le vrai sens à une campagne électorale en mettant processus sur les bons rails comme une offre d’un véritable programme clair et honnête et une

demande d’un mandat populaire pour sa mise en œuvre, sans aucune tromperie ou évasive. Le parti a cimenté cette méthodologie dans les campagnes électorales ultérieures (après avoir présidé le gouvernement) a défendu sans équivoque au sujet de ses réalisations et réformes mêmes les douloureux d’entre elles, et présenté ses excuses pour toute défaillance dans les réformes et a souligné qu’il continuera la même approche et ne donnera pas de fausses promesses.

Quant au plus grand succès du parti c’était dans l’exercice du pouvoir Test que le PJD réussi haut la main. Les Dirigeants du parti se sont engagés aux termes d’un contrat moral entre eux et le peuple  à qui ils ont demandé le mandat pour la mise en œuvre de leur programme. Ils leur ont administré une médecine amère, que les autres gouvernements évitaient soigneusement leur préférant des calmants, ce qui est inévitable pour sauver l’économie du pays et de le mettre sur la voie d’avancement sans se préoccuper dans leur décision de leur popularité qui risquait de de s’effriter.

Ils ont réussi à amener un degré raisonnable presque l’équilibre impossible entre encourager l’esprit d’entreprise, l’investissement et s’alignés aux cotés des classes les plus pauvres et à combler le fossé entre les populations et assurer le progrès, avec des mesures concrètes, sur la voie de la justice sociale et un niveau de vie décent et une égalité des chances pour tous les citoyens.

Un pouvoir exercé en toute honnêteté, de transparence et d’intégrité, comme un mandat temporaire pour la mise en œuvre du programme, et non pas comme un butin ni un rempart les protégeant de leur adversaires du parti et du peuple pour leur demander du compte.

Dans l’intégrité et la propreté de la main, ils ne sont même rapprochés de la zone grise, et ne sont pas impliqués dans aucun scandale de  favoritisme, bien que le parti ait réussi à diriger le gouvernement et un nombre très importants de collectivités locales, il n’y a eu aucun changement chez les dirigeants et les cadres du Parti ni dans leur vie et ni dans leurs relations ni dans leur comportement ni dans leur rhétorique. Il n’y a pas d’euphorie, ni de riche, ils sont restés fidèles  à leurs principes et n’ont pas oublié le peuple qui les a élus, mais sont restés près de lui le au milieu de ses cartier pour le soutenir.

Ils ne se sont préoccupé d’eux-mêmes,  ils sont resté concentré sur le peuple et sur la sur le projet, Tous les efforts ont dirigés pour mettre en œuvre le projet et l’expliqué avec les différents moyens de communication disponible, réseaux sociaux, Parlement ou directement au peuple. Le discours est simple et clair et honnête ruisselant des gens nationaux et de compassion, lié à leur succès sans avantages ou leur position au pouvoir, mais les conditions de leur peuple et de son developpement.

Ensemble, ces facteurs ont fait que le PJD se dresse sur un terrain solide, n’a pas abandonné son projet et n’a pas eu d’accord avec les forces de l’apostasie et la corruption. Il n’est pas tellement préoccupé par sa présence ou non au pouvoir.

En bref, les Pjduste comme on les appelle ont réussi le transit que tous leur homologues arabes ont presque échoué, le passage de la « Dawa » à la politique puis au pouvoir, il y a ceux qui ont réussi le premier passage, d’autres qui se sont arrêtés au deuxième passage car  ils sont devenus partie intégrante du système qu’ils ont prétendu combatre.

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